Prendre la plume n’a pas toujours été simple. Quand on est dyslexique, les mots nous jouent des tours. Lire, écrire à l’envers. Ecrire des moitiés de phrases car dans notre tête, elle est complète cette phrase. Ne s’en apercevoir que plus tard. Beaucoup trop tard. Tel est notre destin. Cependant, j’ai décidé que malgré cela, j’écrirai… mes rêves.
Alors, je l’ai prise, la plume. Je l’ai domptée autant qu’elle m’avait domptée. Il a fallu aussi prendre le dessus sur cette peur terrée au fond des tripes et cette petite voix qui pousse à renoncer avant d’avoir commencé. Ecrire des petites histoires, des petits articles avant le grand saut… vers l’inconnu. Vers l’écriture…