Dans la première partie, je vous parlais du rôle qu’avait joué ce petit bonhomme quand j’étais au collège. Un collège où j’étais harcelée par un groupe de quatre filles (j’étais dans un collège de jeunes filles) beaucoup plus âgées que moi.
A mon entrée au lycée, c’était le nirvana. J’étais tranquille, une vraie sauvageonne avec très peu d’amies, mais de très bonnes amies. Alors Shouna fut mis aux oubliettes avec le rêve d’en faire un livre plus tard. Puis la vie a fait une pirouette dans mon destin: je perdis mon père. Ce fut l’occasion pour moi de redonner vie à ce bout de chou afin qu’il m’aide à assumer ma colère, ma douleur, mes rêves avortés. Shouna fut à mes côtés, en France, lorsque je débutais ma nouvelle vie de responsable de famille. C’était en 1982 et depuis, mon rêve est d’écrire son histoire