Discours de Gbêhin azi bô Ahidjlé Ahossou Gbowélé (Béhanzin) roi du Dahomey (1889 à 1894)

LITTERATURE D'AILLEURS DE LEE HAM

Discours d’un roi déchu (né vers 1845) avant son départ pour un long exil ou plutôt d’une longue errance. Il sera en résidence surveillée à Fort de France (Martinique)avant d’être assigné à résidence en Algérie jusqu’à sa mort en 1906. 

Compagnons d’infortune, derniers amis fidèles, vous savez dans quelles circonstances, lorsque les Français voulurent accaparer la terre de nos aïeux, nous avions décidé de lutter. Nous avions, alors, la certitude de conduire notre armée à la victoire.

Quand nos guerriers s’élevèrent par milliers pour défendre le Danhomey et son roi, j’ai reconnu avec fierté la même bravoure que manifestaient ceux de AGADJA, de TEGBESSOU, de GUEZO et de GLELE.

Dans toutes les batailles, j’étais à leurs côtés. Malgré la justesse de notre cause, nos troupes compactes furent décimées en un instant. Elles n’ont pu défaire les ennemis blancs dont nous louons aussi le courge et la discipline. Et déjà ma…

Voir l’article original 272 mots de plus

Catégories :

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s