Le quotidien des soignants : l’humain derrière la blouse blanche

Être hospitalisé peut paraître une épreuve difficile à vivre pour de nombreuses personnes. Il n’est pas facile de rester cloué au lit, luttant contre la douleur, impuissant, à suivre les ordres des infirmières et des médecins, endurant la souffrance. C’est un véritable défi, une épreuve de force. Mais n’oublions pas que ceux qui nous soignent sont humains aussi. Ils ont leurs propres vies, familles, tracas. Certes, ce n’est pas une partie de plaisir de rester alité, même avec la possibilité de se promener dans les jardins ou de recevoir des visites. La maladie et la douleur sont des expériences personnelles et intenses.

Ces âmes bienveillantes qui veillent sur vous, leurs propres luttes restent souvent dans l’ombre. Leurs fardeaux, leurs inquiétudes du jour, tout cela leur appartient. Avant de lancer des mots acerbes, racistes ou de céder à la colère, à la violence, souvenez-vous qu’ils partagent votre humanité. Vous êtes dans un lit, certes, mais pas par invitation. Ils sont là pour vous, peu importe leurs propres combats, leurs soucis, leur fatigue. Ils vous soignent avec dévouement, dans les meilleures conditions possibles, avec une attention méticuleuse.

La blouse blanche ne dissimule pas l’individu, l’être humain qui la porte. Cette tenue est le symbole d’un choix professionnel, exercé avec passion et bravoure. Un engagement pour le bien-être d’autrui, pour soulager la souffrance du patient, pour l’aider à vivre mieux et en bonne santé. Avez-vous une idée de l’heure à laquelle un soignant se lève pour arriver à 06h30 à l’hôpital? Ou à quelle heure il rentre chez lui après une journée qui s’achève à 21h? Imaginez le trajet, avec un enfant à déposer à la crèche, vivant au rythme des horaires de ses parents.

La fatigue accumulée au fil des jours de travail est inimaginable. Une fatigue tant physique que psychologique, car il faut rester vigilant pendant huit, dix, douze heures d’affilée. La moindre erreur peut coûter une vie. Ailleurs, une erreur se corrige. À l’hôpital, une erreur peut être irréversible. Souvenez-vous de l’humanité de ces hommes et de ces femmes qui sont là, pour vous, avec humanité et abnégation. ILS SONT COMME VOUS.

Amélie DIACK le 25/06/2024

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